lundi 31 août 2009

Au camping...

Un week-end promotionnel en bord de mer dans un camping 4 étoiles, forcément, ça attire du monde. On y rencontre toutes les catégories sociales : pépé et mémé dans leur grosse BMW qui arpentent le camping, quelle idée de marcher quand on a une telle voiture à faire admirer à tout le monde ! Des familles avec leurs enfants profitent différemment : aire de jeux, piscine,... Le soleil aidant, les bourrelets de l'hiver se découvrent petit à petit, pas d'âge pour cela. On entend le bruit des verres s'entrechoquer pour célèbrer le début de la soirée, voire le déjeuner et parfois le petit déjeuner pour certains ! On dit "merci" tout de même à l'inventeur du mobil-home qui évite de croiser les gens avec leurs rouleaux PQ dans la main, dans un sac plastique, caché sous un tee-shirt ou un pull...


Mais attardons nous sur un couple accompagné de leurs trois enfants qui a décidé de profiter de toutes les installations du camping. Madame, cheveux courts frisés, petites lunettes rondes, limite invisible tellement elle se courbe pour éviter qu'on ne la remarque. Monsieur bedonnant en short à l'air de jeux encourage ses enfants à grimper sur le plus haut tobbogan du camping, Monsieur toujours bedonnant en short qui drague la charmante jeune fille à l'épicerie, Monsieur bedonnant encore et en short toujours, tenter de se faire des amis au café mais bizarrement les liens ne se tissent pas. On peut se demander si "les campeurs" ont décidé de rester uniquement en famille pour ce week-end ou est-ce dû à l'excès de zèle de Monsieur ? ses blagues douteuses ?

Alors Monsieur va tester la piscine. Tout y passe, tobbogans, jets d'eau.... On ne voit plus que Lui, ses enfants rient de ses facéties, Il continue de plus belle. Madame le regarde avec tendresse mais ne participe à rien, elle reste assise vêtue sur son transat.

"Alors ma chérie, viens te baigner, elle est bonne", lui crie-t-il.
Elle, discrète, lui répond préfèrer le regarder et surveiller leur petit dernier.
"Attends, j'arrive, tu vas voir !"
Il remonte avec son short de bain trop petit mais l'hiver a été rude pour Lui : tartiflettes et compagnies n'avaient pas prévu de disparaître au mois de mai. Il commence à courir autour de la piscine et saute, genoux contre bidon, il fait la bombe ! Ses enfants s'esclaffent mais les gens autour ne rigolent pas au vu du raz de marée...
"Oh c'est bon, on est en week-end !" leur hurle-t-il. Les gens préfèrent se taire, envie d'être tranquilles.

Bizarrement là où tout le monde a réagi, c'est lorsque Monsieur a glissé sur le bord de la piscine en se tordant la cheville. Chute monumentale où il s'est vautré de tout son long. Certains ont souri, même ri, "Ah c'est bien fait !" a même dit une maman éclaboussée. Sauf que là le week-end s'est rapidement terminé pour Monsieur, les pompiers ont du intervenir : "Entorse, on vous emmène à l'hôpital".

"Chérie, non reste là, crie-t-il vaillamment, je rentrerai en taxi, prépare le repas, j'arrive !!!!!!!!!!!!!".

Giuseppe et Maria - Cali

http://www.youtube.com/watch?v=yvPzYnikz6o

À chaque instant
Ils pourraient arriver
Ils pourraient nous surprendre
Enlacés comme ça
Ton visage a changé
Pendant la nuit mon ange

C'est cette putain de guerre
Qui t'a donné trente ans
Relève-toi
Ne pleure plus
Il faut fuir maintenant

C'est cette putain de guerre
Qui t'a donné trente ans
Ne pleure plus
Prends les gosses sous le bras
Et vas-t'en

Laisse les photos
Sur la cheminée
Qu'ils voient le bonheur qu'ils déchirent
Rejoins vite le troupeau
Des veuves qui grimpent la colline
Du village martyr

Et vos hommes tiendront
Ils tiendront jusqu'au bout
Plutôt mourir debout
Que vivre à genoux

Oui, j'ai envie de toi
Comme c'est étrange d'imaginer
C'est peut-être la dernière fois...
Oui, je veux te suivre
Tout là-haut encore
Une dernière fois

Mon amour je garderai
Cette nuit
Dans le ventre
Et tes seins sous ta chemise
Qui dessinaient
Ta respiration
Et mes mains sur ta peau
Qui n'étaient plus les mains
Fatiguées d'un maçon

Tu sais mon ange
Je garderai ces moments
Dans le coeur
Quand tu hurlais
Pour rien, au bonheur
Et les enfants riaient
Et le jardin en friche
Il riait lui aussi
Mon Dieu, tu étais belle

Et j'entendrai vos voix
Pendant le dernier souffle
Je garderai tout ça
La mort ne fait plus peur
Comme j'ai de la chance
De partir amoureux de toi

Ils me fusilleront
Peut-être derrière la maison
De chacun des plaies
Coulera notre amour
Ils me fusilleront
Derrière la maison
Et c'est à cet endroit
Que Giuseppe et Maria
S'aimeront pour toujours

Si tu entends hurler au loin
Surtout ne te retourne pas
C'est le cri de l'espoir
Qui monte, qui monte
Qui montera là-bas
Etreins fort les enfants
Et dis-leur que leur père
Est parti amoureux
Et que tu seras forte
Et que tu seras belle
Que tu les aimeras pour deux
Et que tu seras forte
Et que tu seras belle
Que tu les aimeras pour deux

mercredi 19 août 2009

Troublantes pensées

Elle est en manque de lui, en manque de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de tout son être. Elle le ressent au fond d'elle-même, elle a cette petite boule au ventre quand elle y pense. Elle revoit le film de leurs ébats, elle en suffoque presque tellement elle a pris de plaisir. Il est là omniprésent dans son esprit, à n'importe quel moment de la journée et de la nuit. Elle ne contrôle pas ses pensées, elle ne le veut pas d'ailleurs. Elle sait que ce n'est pas bien raisonnable mais peu importe elle veut vivre de ces nouvelles sensations. Son corps se souvient de cette nuit-là où il a prise avec passion, tendresse et sensualité. Elle ne soupçonnait pas éprouver autant de choses en si peu de temps. Même encore aujourd'hui, il lui suffit à peine de se concentrer pour ressentir la chaleur de son corps contre elle. Ils s'étaient mis d'accord, une nuit ensemble et c'est tout. Elle pensait pouvoir respecter cette promesse mais elle ne pense qu'à une chose, recommencer. Elle pourrait lui téléphoner mais ne le fait pas, elle ne veut pas se sentir esclave de lui. Elle préfère garder ses désirs pour elle toute seule, puis elle est mariée, lui aussi. "Une nuit, c'est tout" se souvient-elle.
Elle revient à la réalité, le diner à préparer pour son époux de toujours et ses enfants. Elle entend son téléphone vibrer. C'est sa mère qui l'invite à un déjeuner samedi avec sa famille. Elle raccroche et retourne à ses préparatifs. Le téléphone vibre à nouveau : "Je n'arriverai jamais à préparer mon repas !". C'est un SMS, elle reconnait le numéro, elle se fige : "Tu me manques, j'ai envie de toi". Pas besoin de signature, elle sait que c'est lui. Elle se sent tout à coup légère, heureuse et à nouveau désirée... "Moi aussi, j'ai envie de te revoir".

lundi 17 août 2009

En attendant...

Assise sur son fauteuil, elle regarde par la fenêtre. Elle est souvent là depuis que son mari l'a quitté en automne dernier. 75 ans, cheveux blancs en chignon, elle chausse ses lunettes, elle ne voit plus très bien. Elle pense aux moments de joie avec son époux mais ça ne suffit pas à accélérer le temps. Elle voudrait le rejoindre et continuer sa vie dans l'au-delà avec lui. Elle voit ses amies mais ce n'est plus pareil sans lui. La vie est sans couleurs, triste. Elle prépare ses repas sans joie, elle ne peut plus les partager alors elle pleure souvent le soir d'ailleurs. L'autre jour, elle a reçu une lettre d'un vieil ami, il souhaite la revoir. Lui aussi a perdu son épouse et n'a plus goût à rien. Alors pourquoi pas... se dit-elle.
Il est venu un dimanche pour déjeuner avec elle. Elle a mis une jolie robe et préparé le repas. Ils ne se sont pas vus depuis dix ans, déjà. Il est arrivé avec un joli bouquet de tulipes et ont pleuré ensemble. Depuis, ils se revoient régulièrement : ils jouent aux cartes, se promènent et la vie semble un peu meilleure. Ils se comprennent, ils sont passés par les mêmes joies et les mêmes tristesses. Alors un jour, elle lui demande : "Pourquoi ne viendrais-tu pas t'installer chez moi dans la petite chambre du fond ?". Il accepte d'emblée. Ils savent que maintenant, ils ne seront plus seuls à attendre de rejoindre leurs moitiés...

samedi 15 août 2009

Jeu... (suite)

Suite du 29 juillet 2009...

Elle est revenue le lendemain, toujours avec sa copine. Il est là, cheveux bruns hirsutes, toujours son jean taille basse qui découvre son boxer "Calvin Câlin". Il est vraiment craquant, se dit-elle. Elle se demande d'ailleurs comment elle a pu attirer son attention, elle se sent si nulle à côté de lui.

"Salut toi !" lui lance-t-il enjoué.
"Coucou, ça va ?" l'air faussement décontracté.
Elle se demande s'il va l'embrasser encore, elle se sent tellement gauche. Il lâche son skate et vient à elle. Il l'embrasse langoureusement. "Hummmm, se dit-elle, il embrasse vraiment comme un dieu".
"T'es canon aujourd'hui !"
Evidemment elle rougit et se dit qu'elle a bien fait de choisir son jean qui lui moule si bien les fesses et son tee-shirt "rock'n roll attitude", attitude qu'elle n'assume pas par ailleurs.
Il retourne faire du skate avec ses potes. Elle minaude avec sa copine en s'extasiant sans arrêt sur son "petit copain", oui c'est officiel maintenant. Il vient parfois la voir, histoire de lui rouler une pelle et repart.

Un groupe de quatre filles arrivent.
"Waouh, tu as vu les bombes ?" dit le petit copain à son meilleur pote.
"La vache, ça c'est du lourd !"
Elles arrivent, démarche chaloupée, riant aux éclats pour se faire remarquer. La petite copine commence à paniquer de voir son mec mater. Son sourire se fige, elle soupire... Elle a l'impression de ne plus exister tout à coup.
"Eh les filles, ça va ? Vous voulez vous asseoir avec nous, histoire qu'on fasse connaissance ?" crie le pote.
Elles se regardent : "Ouais, pourquoi pas..."
La petite copine commence à voir rouge, son mec ne la regarde déjà plus... Il est en admiration devant ces nanas, il commence à faire son coq, elle ne le supporte pas.
"Je me casse" lui dit-elle.
Lui ne l'a même pas entendu... et vu partir...

jeudi 13 août 2009

Sournoiserie féminine...

Deux collègues de travail se rencontrent dans une aire de jeux couverte. La première est occupée à finaliser ses feuilles de route quand surgit l'autre.

"Alors, ça va ? Mais tu bosses ?" lui dit la blonde.
"Oui, je suis obligée de rendre mes feuilles lundi à mon retour de congés, c'est galère".
"T'es venue avec ta fille ?"
"Oui elle est plus loin avec sa cousine".
et blablabla...

La blonde s'impose, l'autre n'a d'autre choix que de poser son crayon. Elle semble à l'affût de la moindre anecdote croustillante à raconter probablement au travail... S'ensuit des questions qui font penser à un interrogatoire en règle : "Où es tu allée en vacances ?... Ca se passe bien avec ton mari ?... Votre location était à quel prix ?..." Puis elle insiste lourdement pour voir le minois de la petite fille, l'autre cède.

"Ah oui, mais dis-moi, elle est drôlement typée ta fille !"
"Son papa est d'origine italienne".
"Ah oui, elle est jolie... oh mais qu'a-t-elle aux oreilles ?"
La blonde est aux aguêts, elle jubile, elle ouvre grand ses yeux et probablement ses oreilles.
"Elle va passer un IRM demain, elle a du pus dans les oreilles. Ce n'est pas grave mais le médecin préfère contrôler".
"Oh ma pauvre, tu dois être dans un état. Ca va, tu n'es pas trop stressée ?"
"Non, ça va. C'est juste un contrôle, elle est en pleine forme".
"Ah oui sûrement" lui répond la blonde mais bien sûr, elle attaque. "Je connais quelqu'un qui a eu la même chose que ta fille mais bon, non... je ne t'en parle pas, elle va bien maintenant".
"Que veux-tu dire ? Raconte."
Son sourire s'élargit, son attitude miévreuse est bien là, elle suscite l'intérêt de la maman.
"Non, non rien. T'inquiètes pas, tout s'est bien terminé après 3 opérations... Elle en a bavé et beaucoup souffert la pauvre mais c'est rien, elle va bien maintenant ! Bon, je te laisse, je vais récupérer mes enfants. A bientôt alors..."
"Euh oui, au revoir".

La maman reste complétement hébétée, l'autre la surveille d'un oeil un peu plus loin... Elle sourit, tête bien redressée, probablement fière d'avoir installé un doute auprès de sa collègue...
Comme quoi, les langues de vipère sont partout... et la blonde aura son anedocte de rentrée à baver auprès de tout le service !!!

mardi 11 août 2009

Amies

Assises à la terrasse d'un café, deux amies se retrouvent après quelques mois sans s'être vues. Elles sont restées proches malgré la distance géographique. Tout de suite pourtant, la complicité est là. Elles discutent de tout, de rien comme toujours et se comprennent aussi dans les rares silences. Le serveur vient les interrompre pour prendre leurs commandes, un sourire rapide mais elles ne sont que toutes les deux. Elles se remémorent des souvenirs en commun, elles regardent les passants : elles voient des visages qui leur rappellent vaguement le lycée et tout de suite, tout se remet en place. C'est reparti pour un flot de paroles et de rires. Même les gens qu'elles ne connaissent pas, elles trouvent quelque chose à en dire. Elles savent qu'elles vont continuer à construire leur histoire, indépendamment des autres. Pourquoi ? Parce qu'il ne peut en être autrement. Leur amitié est forte, elles le savent, c'est tout.

dimanche 9 août 2009

Triste vie

Son mari l'a quitté... pour une autre plus jeune qu'elle. Quel cliché banal... Plusieurs mois ont passé : elle a connu la rage, la colère, la tristesse, la mélancolie, l'espoir d'une vie meilleure. Son job à mi-temps ne lui suffit pas à faire vivre ses deux enfants. "Son ex mari", elle a mis du temps à l'admettre, lui envoie sa fameuse pension alimentaire une fois sur deux... Pendant ce temps, comment faire pour nourrir ses enfants ? Elle a rencontré une autre femme dans la même situation qu'elle à son cours de dessin. Elle n'a pas eu envie de tout laisser tomber, elle s'épanouit dans cet art. Elles ont beaucoup parlé de leurs situations, d'avant et de maintenant. Au fur et à mesure, elles se sont confiées des choses très intimes, jusqu'au jour où l'autre lui avoue "arrondir ses fins de mois" comme elle dit. Elle vend son corps à des inconnus... "La première fois, c'est terrible" lui dit-elle, "Tu as l'impression que tu vas exploser... des mains inconnues, des corps sans visages... mais je vois mes enfants heureux des cadeaux que je peux leur offrir, en plus de mon amour... alors je continue". "C'est malheureux d'en arriver là, crois tu pouvoir arrêter un jour ?" dit-elle à sa nouvelle amie. "Je le souhaite, je veux connaître à nouveau l'amour...".
Elles soupirent toutes les deux, les yeux dans le vague, des images pleins la tête : "un jour, peut-être à nouveau..."

vendredi 7 août 2009

Mauvaise nouvelle

Une fatigue accumulée ces derniers temps, des maux de tête, des maux de ventre... une visite chez le médecin a suffi à enclencher une série d'examens. Il s'est retrouvé à l'hôpital : oscultations en tous genres, prises de sang, scanner, IRM... "la totale". Il pensait au déficit de la sécurité sociale en se disant que tout cela ne servirait à rien. Quand le médecin lui a annoncé qu'il ne lui restait que quelques jours à vivre, il ne fut pas étonné. Il le savait... Ces choses là, on les ressent au fond de son être, le tout étant de l'accepter. Il est rentré chez lui, a pris sa bien-aimée dans ses bras en lui annonçant tout simplement qu'il allait bientôt la quitter. Elle l'a regardé intensément et lui a caressé la joue de sa main. Elle le revoit quand elle l'a connu à 20 ans, sous cette pluie battante... 52 années ont passé depuis ce premier jour et son amour pour lui n'a fait que grandir. Comment vivre sans lui ? se demande-t-elle.

Ils échangent un doux baiser. Il la serre un peu plus fort dans ses bras.
"Que souhaites-tu mon amour que je fasse pour toi ?" lui murmure-t-elle.
"Rien, je veux être avec toi tout simplement jusqu'à la fin... rien d'autre".

mercredi 5 août 2009

Course à pied

Cheveux au vent, moustache bien taillée, short ajusté, tee-shirt un peu large, il fait de la course à pied. Il a garé sa BMW juste à côté. Je le vois courir, épaules roulées, course lente, on le croirait suspendu au ciel à chaque foulée. Il avance doucement mais sûrement. Il croise des jeunes femmes et à chaque fois, un rituel s'installe. Il passe la main dans ses cheveux, sourire aux lèvres, il roule des épaules et son regard se baisse instinctivement vers les seins des dames qui courent. Il leur dit "bonjour", certains répondent et d'autres non. Quand une femme encore plus belle à ses yeux vient à lui, son rituel change soudainement... Que fait-il ? Il se met à courir sur place et il amorce des mouvements de boxeur avec des "Ouh ouf ouh ouf pffff...". Il la regarde avec insistance mais elle, non, elle passe son chemin. Dépité, il retourne à sa voiture... en marchant cette fois !

lundi 3 août 2009

Tendresse

Aire de jeux : enfants de tout âge courent, rient, font du toboggan... C'est un joyeux brouhaha en cette belle après-midi. Sourires aux lèvres, les mamans câlinent leurs enfants, discutent entre elles, moments complices, en regardant leurs petits s'amuser. Soudain on entend un bébé pleurer, il est là dans sa poussette. Une jeune femme se lève immédiatement pour le prendre dans ses bras. Il doit avoir 2 ou 3 mois. Il se love immédiatement contre elle, il reconnait instinctivement l'odeur de sa maman. Elle l'embrasse, lui parle doucement. Elle s'assoit sur un banc et le petit s'agite un peu plus, ses petites jambes gigotent. On aperçoit ses petits pieds, ses petites mains s'aggripant au chemisier. Sa maman se prépare à lui donner le sein. La tête de bébé bouge un peu plus, cherche le sein offert. Il l'attrape d'un coup, on ne l'entend plus pleurer. Bébé lové contre maman, maman attendrie et souriante, on imagine le regard de bébé envers sa maman aimante. Moment suspendu de bonheur entre un petit être et une maman...