samedi 19 septembre 2009

Monde irréel - 1ère partie

Elle se réveille mais ne reconnaît pas sa chambre. Elle regarde autour d’elle, mais il n’y a rien, juste une fenêtre avec des barreaux. Les vitres sont opaques. Les murs sont de couleur blanche, Tout est blanc, elle est aveuglée par les néons au-dessus du lit où elle est allongée. Elle tente de lever son bras pour se cacher les yeux mais elle ne peut pas. "Qu’est-ce qui m’arrive ?" se demande- t-elle. Elle se concentre sur ses bras . Elle sent une sangle aux poignets qui la maintient. Elle soulève péniblement la tête et voit qu’elle est liée à son lit. Elle tente de bouger les jambes, ses pieds ne peuvent se soulever non plus, ses chevilles sont elles aussi attachées. "Que se passe-t-il ? Où suis-je ?" Elle sent sa bouche desséchée, elle commence à paniquer, elle essaie d’appeler, aucun son ne sort de sa bouche. Elle se démène sur son lit pour se libérer, rien ne cède. Elle commence à sentir des bouffées de chaleur en elle, elle transpire. Elle a du mal à respirer, elle panique. Elle prend une profonde inspiration pour appeler, une voix sort de sa bouche, elle ne la reconnaît pas, elle crie « Au secours, au secours… » Elle se tortille de plus en plus sur son lit, elle hurle maintenant « A l’aide, à l’aide… » Elle voit la poignée de porte se baisser, quelqu’un arrive. « Calmez-vous mademoiselle ». Une dame vêtue d’une blouse blanche vient à elle, elle ne la connaît pas. Elle se démène de plus en plus « Qui êtes-vous ? Où suis-je ? », elle est apeurée. Un homme rentre également dans la pièce, elle l’aperçoit, il est immense. « Mademoiselle, calmez-vous, vous allez réveiller les autres patients ». « Les quoi ? » hurle-t-elle. L’homme est maintenant à côté d’elle, il lui maintient les épaules « Calmez-vous ! » lui dit-il d’un regard inquiétant. Elle n’ose plus parler, son corps continue de se soulever, elle sent ses poignets endoloris, ses chevilles qui lui brûlent. « Infirmière, préparez une injection tout de suite ! » ordonne-t-il à la dame vêtue de sa blouse blanche. « Nonnnnnnnnnnnn, où suis-je ? Qui êtes-vous ? ». Il ne répond pas. La dernière chose qu’elle voit avant de sombrer, c’est l’infirmière, sourire aux lèvres, la piquant dans le bras.

3 commentaires:

Shalima a dit…

Glurps...

lutecewoman a dit…

C'est horrible, et donc très réussi.

Mélia a dit…

@shalima, ton commentaire me laisse sans voix ;-) mais merci :-)

@lutecewoman, merci même si ce n'est pas original ;-) mais c'est très sincère